top of page

Lexique

  • Parapente : Aéronef non motorisé, fait de tissus et de ficelle. C'est vrai que ça ressemble de loin à un parachute, mais seulement de loin. Le parapente glisse sur la masse d'air et utilise les courants ascendants pour se maintenir et se déplacer en l'air. On peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres en parapente.
    Un parapente vol a des vitesses air comprises entre 35 et 60 km/h, a une finesse de 10 à 40 km/h (plané) et un taux de chute d'environ 1m/s.
    L'activité est gérée par la Fédération Française de Vol Libre.​

  • Parapente biplace (tandem) : C'est un parapente étudié pour voler à deux. Ces parapentes ont des surfaces comprises entre 39 et 44 m² et permettent de faire voler un ensemble volant de 110 à 240 kg.

  • Suspentes : Résistantes à plusieurs dizaines de kilo, ce sont les ficelles du parapente. Attention fragile, il ne faut pas marcher dessus.

  • Sellette : C'est le siège, fait de sangle et de tissus, du pilote et du passager. La sellette est accrochée au parapente via des mousquetons qui résistent à plusieurs centaines de kilo.

  • Finesse : La finesse d'un aéronef est le résultat d'un rapport qui détermine en air calme le plané de celui-ci. Un parapente biplace à une finesse de 10, soit avec 1 m de hauteur le parapente plane sur 10 m. Pour comparaison, un planeur qui a 50 de finesse fait avec ce même mètre de hauteur ... 50 m de plané! On ne joue pas dans la même cours.

  • Le pilote : C'est le conducteur, le chauffeur, le capitaine du parapente. Oui, on est pilote de parapente.

  • Moniteur de parapente: Un moniteur de parapente est un parapentiste d'expérience qui à suivi une longue formation et qui obtient au terme d'un examen, un diplôme d'état. Ce diplôme est indispensable et le seul reconnu en France afin de proposer des prestations payantes.
    Je suis diplômé
     d'un DEJEPS (Diplôme d'Etat, de la Jeunesse et de l'Education Populaire et du Sport), spécialité "parapente", qualifié "Perfectionnement sportif".

 

  • Les ascendances thermiques (ou bulles thermiques): Par conduction, l'air surchauffé au contact du sol (sol chauffé par les rayons du soleil) crée des bulles d'air chaudes qui s’élèvent en altitude. Se sont ces bulles thermiques qui nous permettent de prendre de la hauteur et de se maintenir en l'air. Ces bulles thermiques se matérialisent parfois par des cumulus. 
    Invisible, les ascendances thermiques perturbent la masse d'air et ballottent le parapente un peu comme les vagues du voilier sur la mer.
    Pour imager une bulle thermique observons une montgolfière. En échauffant l'air emprisonné dans une enveloppe avec ses brûleurs à gaz, l'aérostier
     fabrique une bulle thermique qui lui permet de s'élever (L'air chaud étant plus léger que l'air froid).
    Le parapentiste est un chasseur de bulles thermiques, c'est le carburant du parapente pour rester en l'air des heures durant.

  • Vario : C'est l'instrument qui nous accompagne durant le vol et qui fait "bip, bip, bip" lorsque le parapente monte dans la bulle thermique. Le vario permet au pilote "d'entendre la bulle ascendante".

  • Les ascendances dynamiques (soaring) : Ces ascendances se créent lorsqu'il y a un vent ou une brise de pente  modéré. Ici la masse d'air s’élève à la rencontre d'un obstacle. Le parapentiste surf la vague d'air au sommet de cet obstacle, comme le surfer sur le flan de sa vague à Biarritz. On parle aussi de vol soaring.

  • La brise thermique : C'est le "vent" que l'on trouve, par une belle journée ensoleillée, sur un décollage de parapente. On la trouve aussi sur tous les versants ensoleillés en montagne. Ne pas confondre avec le vent météo. La brise thermique est une ascendance thermique qui remonte le long des pentes. Appelé aussi brise de pente, on parle ici de micro-aérologie.

  • Décollage : Attention! Ce n'est pas du parachutisme, on ne saute pas en parapente, on décolle en parapente. Non, vous n'allez pas faire "un saut en parapente", on fait "un vol en parapente".

  • "Voler dans le cône" : Imaginez un cône, pointe en bas, posé sur le site du Mt Myon. Voler dans le cône c'est pouvoir à tout moment revenir en finesse poser au Mt Myon. On dit aussi "voler sur site". C'est le "Vol Découverte".

  • "Voler dans le bocal" : C'est le fait de sortir du cône et partir chasser les thermiques proches du site. Il faut parfois plusieurs ascendances thermiques pour rejoindre le site d'envol. C'est le "Vol Prestige"​.

  • Le vent relatif : C'est le vent que vous sentirez sur le visage tout le long du vol. C'est la vitesse du parapente qui se déplace dans la masse d'air. Ce vent relatif est en moyenne de l'ordre de 40 km/h, on l'appelle aussi "vitesse air".​​

  • L'aérologie : C'est l'aérologie du jour qui nous permet de bien voler, mal voler, ou pas voler en parapente.
    C'est l'étude de la masse d'air qui nous entoure: La force et l'orientation du vent, l'humidité, l'instabilité, l'ensoleillement, les nuages …
    L'étude de l'aérologie nous permet d'anticiper les conditions de vol, renseigne sur la qualité du vol, le site d'envol et déterminer la façon de voler.

  • Le vent météo :  C'est le vent des marins. Le vent est créé par les mouvements des hautes et basses pressions, cyclone et anticyclone. On utilise ce vent pour voler en soaring, comme les mouettes sur les falaises normandes.
    Il ne faut pas trop de vent météo pour pratiquer le parapente car il devient vite gênant à cause de nos vitesses de déplacement faible .

​​​

bottom of page